
Cher Philippe,
8 mois, cent billets, 4630 visiteurs, 9600 pages vues, depuis le monde entier : imagine qu'on sait mon amour pour toi jusqu'en Malaisie, en Nouvelle Zélande et au Burkina Faso.
Une enluminure représentant Tristan buvant le philtre d'amour que la belle Yseult vient de lui tendre s'imposait donc pour célébrer ces cent premiers billets, et saluer ceux qui suivront, où je tenterai, avec encore plus d'ardeur, de te prendre à mes rets.
CentC'est l'âge auquel notre amour ne s'éteindra pas, parce qu'il est éternel et ne finira jamais.
C'est l'âge auquel je voudrais mourir, et pourtant l'idée que cela ne soit que dans 67 ans me remplit d'effroi : c'est bien court, seulement deux vies comme la mienne à vivre encore.
C'est le nombre de fois où je serais bien inspirée de tourner ma langue dans ma bouche avant de l'ouvrir, et notamment en ces pages.
C'est à peu de choses près le coefficient multiplicateur qui existe entre mon salaire et celui de Pascal Nègre.
C'est, sur une échelle de 1 à 100, le degré de désespoir qui m'accable devant ton silence.
Sang
D'encre, quand j'imagine que je pourrais ne pas te retrouver sur les ondes à la rentrée.
Mauvais, quand je pense que dans quelques mois, je quitterai définitivement l'âge d'Alexandre, et que je serai loin d'avoir entrepris, et encore moins achevé, ce qui me tenait à coeur.
Bleu, quand j'ai eu le mauvais goût de vouloir épouser un noble très fin de race - rassure-toi, c'était avant de t'aimer.
Mêlé, comme Hermione, Snape et Tom Riddle.
Froid, dont je n'ai pas manqué lors de mes dernières négociations avec mon banquier.
Un coup m'en prend, quand je songe à la bêtise crasse des dirigeants de France Inter.
J'en sue, ainsi que d'eau, pour me retenir d'expliquer à mon odieuse chef tout le mal que je pense d'elle.
Chaud, quand je pense à toi le soir à la brune.
SensComme le
plaisir du même nom, dont tu es à mes yeux l'incarnation.
Comme les
cinq que j'aimerais que tu flattes, même si jusqu'à présent, tu n'en émoustilles qu'un seul.
Dessus dessous, l'état dans lequel je suis quand je t'écoute.
Pratique, celui dont je manque parfois cruellement.
Commun, celui que je déteste, surtout quand on se réfugie derrière lui.
Interdit, celui que j'aimerais transgresser avec toi.
SansSans toi, la vie ne serait rien;
Sans vergogne, la vie serait ennuyeuse;
Sans hésitation, le oui que je te dirai;
Sans mentir, le plaisir de savoir que l'on me lit;
Sans Sexcie, Val,
Sandra,
Jenny,
Kalliope, Elsa, Antonin, Maxime, Philippe, Gaët, Harrybobach, Olaxius, Alexandrine,
Ink, Bert, Sister Dew, Willow, Karine B, Eric,
Colimar, et tous les autres qui me font l'honneur de revenir me lire, ce blog n'aurait pas d'intérêt.
A toi pour toujours,
Valentine