21 janvier 2008

I had a dream



Cher Philippe,

Il faut que je te l'avoue. Hier, à 11h07, je n'étais pas devant mon poste, première communiante attendant fébrilement que mon divin époux se manifeste.
Non, à l'heure de la messe, j'étais loin de Paris, au soleil, l'eau glacée rafraîchissant mes chevilles délicates, j'étais bien. Je revivais. C'était comme si le soleil venait réveiller chaque centimètre carré de ma peau endormie par l'hiver, et à mesure que mon corps se réchauffait, mes sens reprenaient au soleil leur bien.
Évidemment, dans une telle symphonie sensuelle, je pensais à toi. Au bonheur que ce serait de mêler nos pas sur la plage, main dans la main, puis de nous laisser tomber ensemble sur le sable mouillé et de laisser les vagues nous emporter tandis que nos lèvres s'uniraient dans un insatiable baiser. Nous finirions par nous relever, trempés, heureux, et par nous réfugier un peu plus haut, à l'abri des vagues. Tu m'offrirais alors un abri de tes bras, et je me blottirais contre ton torse pour ne faire plus qu'un avec toi. Nos deux chaleurs se mêleraient peu à peu, et nous perdrions nos regards dans l'infini de la mer s''enfuyant devant nous...
Voilà à quoi je rêvais hier en contemplant la mer, mon amoureux.
Toute la journée, ce rêve éveillé me porta, m'emplissant d'une stupéfiante joie, jusqu'à ce que, de retour à Paris, je découvre émerveillée que ce n'était plus un rêve.
Malgré tes silences timides, malgré tes pudeurs de jeune homme, toi aussi tu rêvais de m'emmener au bout du monde.

Mieux, tu voulais m'en faire le plus beau des cadeaux pour le jour de notre mariage.

Comment te dire ma joie, devant cette absolue preuve d'amour ? Seul quelqu'un qui me connaît vraiment bien pouvait deviner que de tous les bouts du monde, Zanzibar avait ma préférence. Seul quelqu'un qui m'aime de tout son être pouvait m'offrir une lune de miel sur l'île aux épices.

Alors nous partirons dès que tu le voudras, mon amoureux : je t'attends.


À toi pour toujours,


Valentine

PS : n'oublie pas de remercier Flora et Xavier, et surtout le Parrain, pour leur délicate attention à l'occasion de notre mariage.


2 commentaires:

Anonyme a dit…

Chère Valentine,
Pour votre escapade amoureuse, pourquoi ne pas utiliser les services de la Bolloré Airlines ?
C’est très tendance, et fort bon marché … pour certains.
Et puis avec toutes ces contrariétés boursières, ce serait rêvé pour vos beaux-parents aussi.

Anonyme a dit…

Je sens que nous allons avoir du Demy à chaque émission, désormais. La fée des lilas, c'est pour la prochaine fois ?