28 septembre 2007

Etonnement abyssal

Cher Philippe,


Certains billets portent bien leur nom : à la rubrique Censure, je trouve ce commentaire, qui ne laisse pas de m'étonner. Je me permets donc de le reproduire, fidèle en tous points, parce que je suis sûre que, chez toi aussi, il ne manquera pas de faire naître les pensées les plus étranges :

Hello je ne suis pas votre idole mais vous en cherchant bien sur divers moteurs de recherches "la video sur je crois Céline Dion qui parlait de ses fans qui l'attendaient en plein froid esperant un othographe?
vous me faites pensé à une femme qui délirait sur la vedette du moment le type chantait: oune dos tres..et c'est sa fille qui la raisonnait en tout cas qui avait plus de maturité..je suppose qu'en ouvrant un blog à l'époque elle serait aujourdh'ui mariée avec..
ce qu'elle est devenue:mariée je suppose et chercher ce qu'il est devenu:le chanteur.
Ne tenait compte de cette avis que si vous allez mieux aprés.

Je suis, évidemment, preneuse de toute explication.
Et en attendant, je pars soigner ma grippe sous les cieux riants de Verdun - ses champs de bataille, son ossuaire, et sa pluie annoncée pour tout le week-end. Inutile de te dire qu'il va te falloir être spécialement efficace, léger, drôle, enjoué, fin et subtil ce dimanche pour me faire passer tous ces désagréments.

Bien à toi,

Valentine

26 septembre 2007

Petits bonheurs du jour




Et beaucoup d'autres belles aventures de Martine sur la galerie de tremechan



PS : je m'aperçois, un peu tard ma foi, que certaines de ces couv' sont dans le Libé du jour. Tant pis, je persiste. Et signe.

25 septembre 2007

Infidèle

Cher Philippe,

L'infidélité, je le sais, n'est pas un péché - pas capital, en tout cas. Je m'y complets néanmoins, et il fallait que je te le dise. Oh, pour l'instant, elle ne te touche pas encore, mais qui sait ? ma lassitude à entendre certaines voix de France Inter piailler sans discernement dès que j'allume mon poste pourrait bien avoir raison de notre rendez-vous du dimanche. Parce qu'il faut bien que je te le dise, désormais, ma radio est branchée sur Radio Classique.
Sur Radio Classique, on n'entend ni Colombe Schneck, ni Isabelle Giordano. On n'est pas obligés, quand on écoute Radio Classique le matin, de couper le son de 8h16 à 8h20 afin d'éviter l'odieuse chronique de Bernard Guetta. Enfin, sur Radio Classique, Yves Calvi est inconnu. Certes, on n'y entend pas non plus Vincent Josse, Kathleen Evin ou Mermet, mais ça ne saurait tarder, à en croire la fâcheuse tendance qu'ont vos dirigeants à se débarrasser des voix qui nous sont chères pour les remplacer par celles qui nous vrillent les oreilles et l'esprit.
Et puis, et puis, sur Radio Classique, surtout, il y a Jean-Luc Hees. Outre que sa présence sur ces ondes nous autorise tous les espoirs quant à la présence future de Bonnaud sur cette même antenne - Hees ayant fait les frais avant lui de la politique de service public en vogue sur Inter-, Jean-Luc Hees reste mon idole. Je l'aime, vois-tu, pas comme je t'aime, non, bien sûr, mais je n'oublierai jamais que c'est lui qui m'a fait vivre mes premiers émois radiophoniques, et qui m'a donné le goût de rêver en écoutant le monsieur dans le poste - sans lui, je ne te connaîtrais peut-être pas.
Je l'aime, enfin, parce que quand je l'écoute, les soirs, vers 18h10, j'ai 20 ans de nouveau.

A toi pour toujours,

Valentine


Delacroix, Eve tentée par le serpent, Musée du Louvre

24 septembre 2007

Paresse


Paresse, n.f. (lat. piger, paresseux, v. 1100). 1. Répugnance au travail, à l'effort, au travail pénible, goût pour l'inaction : Quand elle devait renoncer à écrire son amour à Philippe afin de se consacrer à la stérile entreprise qui la faisait vivre, Valentine se sentait envahie par une incommensurable paresse. 2. Lenteur : Quand Valentine songeait à Philippe et à l'amour qu'ils feraient ensemble, le temps s'écoulait avec paresse.
Paresser, v. intr. (v. 1100). Se laisser aller à la paresse en évitant l'effort, le travail : chaque dimanche matin, vers 11h00, Valentine paressait au lit en attendant que la voix de son bien-aimé vienne charmer ses oreilles.
Paresseux, euse, adj. et n. (1119). Qui montre, manifeste de la paresse : Autant Philippe mettait d'énergie à faire rire les dimanches, autant il était paresseux à se laisser aimer (syn. Nonchalant). Paresseuse, Valentine s'étira dans le grand lit qui n'attendait plus que son bel amant vienne la rejoindre (syn. Mutine et voluptueuse).
Paresseusement, adv. (v. 1180). Philippe rêvassait paresseusement dans son bureau, à la recherche d'une idée originale pour la prochaine émission, quand son cœur se mit à battre la chamade. Valentine venait de pénétrer dans la pièce.

Après la gourmandise et la colère, la paresse : alors, puisque pour l'envie, tout est presque dit ici, et puisque l'avarice m'ennuie, restent donc l'orgueil et, surtout, la luxure, que j'attends avec impatience.

A toi pour toujours,

Valentine


Jérôme Bosch, Les sept péchés capitaux, détail "L'acédie", Musée du Prado, c. 1475


18 septembre 2007

Pourquoi je suis amoureuse de Philippe Collin, II



Pour ceux qui auraient raté le début : 1. La rencontre.

2. L'avènement.

Pendant quelques semaines, tu parvins à t’en tenir à ta résolution. Parfois, quand tu visitais la toile à la recherche d’une information, il t’arrivait bien d’être tenté de rechercher ces pages, comme pour te prouver que tu n’avais pas rêvé, ou en espérant, peut-être, que tu avais rêvé, mais tu parvenais à repousser cette tentation, tu n’allais pas me faire cet honneur. Puis vint le jour où l’un de tes collaborateurs entra dans ton bureau en t’annonçant, hilare, que tu étais devenu une super star, la preuve, tes fans allaient jusqu’à créer des blogs pour te crier leur amour. Renfrogné, tu répondis que tu n’avais vraiment pas le temps pour ce genre d’inepties, mais ton visiteur insistait : vraiment, il fallait que tu ailles y voir, c’était dingue. Tu t’arrangeas pour congédier l’importun, mais voilà, le ver était dans le fruit.
Cette scène, tu allais la revivre, et quand ce n’étaient pas des gens de Radio France, c’étaient tes amis qui enfonçaient le clou. Quand ta femme te demanda, un soir, qui était cette Valentine, tu compris qu’il ne servait plus à rien de nier : de quoi aurais-tu eu l’air à nier l’existence d’une maîtresse qui n’en était pas une ? Alors qu’une amoureuse, après tout, c’était plutôt confortable, d’autant qu’elle ne te demandait rien, ou si peu.
Aussi décidas-tu, après avoir pris la peine de rassurer ta bien-aimée sur la force des sentiments que tu lui portais et sur l’absolue fidélité que tu lui vouais, de revenir en ces pages et de les considérer d’un nouvel œil. Détaché. Ouvert. Et, pourquoi pas, curieux.
Une amoureuse, c’était bien. Nul besoin de raviver la flamme, elle s’en chargeait elle-même. Tu ne lui répondais pas, elle t’aimait quand même. Certes, il lui arrivait de t’en faire le reproche, mais qu’importe, puisqu’elle persévérait malgré tout. Tu ne répondrais jamais, tu pouvais donc te laisser aller au plaisir d’avoir une amoureuse de papier. Désormais, de temps à autre, tu allais faire un tour sur ces pages, et tu te laissais surprendre à les goûter, pas toutes, non, mais certaines d’entre elles te plaisaient bien. Certains dimanches, après ton émission, tu visitais ton amoureuse, et tu étais presque déçu lorsqu’elle n’en disait rien. Quand elle en disait trop, ou qu’elle t’implorait de lui faire signe, tu te remettais parfois à lui en vouloir, et puis tu te rappelais que c’était elle qui t’aimait, toute seule, et ta colère s’envolait.
Tu ne le lui avouerais pas, bien sûr, mais la recherche et le soin qu’elle mettait à t’aimer te touchaient. C’était comme si, perdue dans Paris, une flamme brûlait pour toi, fidèle, et cette pensée te réchauffait : on t’aimait, sans conditions. Parfois, quand tu t’aventurais dans l’est parisien, tu te prenais à imaginer que cette jeune femme que tu venais de croiser et qui avait attiré ton œil, c’était Valentine. Ou que cette autre, dont tu t’étais moqué quelques minutes plus tôt, tant son allure était grotesque, cela pouvait aussi être elle.
Cette amoureuse, enfin, t’offrait un monde infini de possibles : avec elle, toutes les femmes devenaient tes amoureuses. Tu étais l’homme le plus aimé du monde.

Aussi ne te dirai-je pas, cher Philippe, si nous nous sommes déjà rencontrés : c’est ma part du secret, or qui donne son secret le perd, ainsi que Jean Paulhan l’assura en son temps à Jacques Cheissex.

A toi pour toujours,


Valentine

PS : On me demanda ici-même pourquoi j’étais amoureuse de toi, et ces billets y répondent. Pour ceux qui trouveraient cette réponse abracadabrante, j’ajouterai que je suis amoureuse de Philippe Collin tout simplement parce que ça me réjouit.



Adam et Eve, Eglise de Vertou, VIème siècle.

17 septembre 2007

En attendant la suite


Cher Philippe,

En attendant la suite : je veux bien sûr parler de France-Irlande, et non de la suite du dernier billet, qui viendra très vite, n'aies crainte.
Donc, en attendant la suite, un grand merci à Amandine qui a réussi l'impensable sur le joli Crampons-aiguilles : éclairer un minimum mon ignorance crasse, et me permettre, à moi aussi, d'aller sauter de joie (dimanche) ou pleurer de rage (vendredi) aux terrasses des cafés. Et comme les bonnes idées vont parfois par deux, Soph' aussi avait eu l'idée de nous expliquer les règles de base (???) de cet étrange jeu, et j'en ris encore.


A toi pour toujours,

Valentine


L'illustration vient du site de Crampons-aiguilles, et j'espère qu'Amandine ne m'en tiendra pas rigueur.

15 septembre 2007

Pourquoi je suis amoureuse de Philippe Collin, I

Cher Philippe,

Je me suis toujours demandé quelle avait bien pu être ta réaction lorsque tu avais découvert ces pages à ta gloire, car je ne doute pas que tu les as découvertes. Surpris ? Ravi ? Excédé ? Curieux ? J’en suis malheureusement réduite à des conjectures, mais voilà comment j’imagine les choses.

Un jour que, désœuvré et vaguement déprimé, tu te sentis pris d’un irrépressible et bien compréhensible besoin de te rassurer sur ta notoriété, tu fis ce que tout un chacun fait en ce genre de situation : tu te googlas. Et là, l’une des toutes premières références te sauta aux yeux. Tu ne pus d’abord croire à son intitulé : quelqu’un, quelque part, déclarait au monde son amour pour toi ? Sans doute s’agissait-il encore une fois d’un site dédié à ton homonyme cinéaste, celui qui te disputait de manière assez déloyale la primauté des références - car vraiment, qui regardait de nos jours Les Derniers jours d’Emmanuel Kant ? Pour t’en convaincre, tu cliquas d’un air désintéressé sur le lien qui te faisait de l’oeil, et il fallut te rendre à l’évidence : c’était bien à toi que cette flamme s’adressait. Très vite, tu dus évacuer la seconde hypothèse qui t’était venue à l’esprit : ce n’étaient pas quelques-uns de tes amis qui te faisaient une blague ou une surprise, pour, disons, ton anniversaire. Non, c’était bien autre chose, comme te l’apprit la lecture de plusieurs billets : quelque part, dans Paris, une jeune femme pensait à toi. Elle t’écoutait avec ferveur et attention, elle rêvait de toi, et elle avait décidé de consacrer son énergie à te séduire, ainsi qu’elle l’annonçait sans vergogne en page d’accueil.

Ta première réaction fut la joie - être ainsi l’objet des pensées et des attentions d’une inconnue, gratuitement, flattait ton ego. Mais très vite, la colère dut remplacer la joie : qui étais-je pour m’arroger ainsi le droit de m’immiscer dans ta vie, fût-elle publique ? Pour t’imposer des sentiments si encombrants, dont tu n’avais que faire ? Tu décidas donc, après avoir fait le tour des pages, et chaque fois avec un sentiment d’oppression grandissant devant cette énergie qui te faisait violence, de ne plus aller y voir et de tenir ces pages pour rien. Tu les reléguas dans un coin de ta mémoire, à la frontière d’un inconscient qui n’avait pas intérêt à revenir frapper à ta porte. Si je voulais t’aimer, si je n’avais que ça à faire de ma vie, c’était mon problème, mais que je ne compte pas sur toi pour prendre part à la mascarade. Et tu te gardas bien d’en parler autour de toi, alors que ton tout premier réflexe avait été d’appeler ton meilleur ami pour lui faire part de ton incroyable découverte.

C’était sans compter sur le retour du refoulé.


A suivre...



Ernst Kirchner, Triumph der Liebe, 1911



12 septembre 2007

Intermède


Pour les J.O., les Chinois sont presque prêts.



Merci à Laurent Freyss pour son œil avisé.


05 septembre 2007

I'll be back


Cher Philippe,

I'll be back, c'est, peu ou prou, ce que tu disais à la fin de la dernière rediffusion de l'année, dimanche dernier, excellente émission consacrée aux forçats de la Camif et de Télérama, je veux parler des profs, bien sûr, et d'autant plus librement que j'en fus une moi-même, et que je suis la preuve vivante que, si si, on peut en sortir. On n'est pas obligés, toute sa vie, de travailler à 30/50/300 km de chez soi/son chéri/ses potes/la ville qu'on aime, on a tout fait le droit de refuser de s'entendre dire : Votre nouvelle affectation est le collège Jean-Luc Lahaye de Digne-les-Bains, on peut enfin trouver anormal de bosser comme un âne pour un salaire de misère. Sans compter qu'on peut trouver légèrement pénible que tous nos non-amis, ceux qui ne sont pas profs, donc, passent leur temps à nous pourrir sous prétexte que les profs sont de grosses feignasses, toujours en vacances. Certes, je dois bien l'avouer, depuis que j'ai quitté ce riant corps, les vacances me manquent, mais ça ne dure jamais que trois mois dans l'année...
Bref, une excellente rediffusion, pour une excellente émission, dont je me réjouis qu'elle nous revienne dès dimanche. Pourtant, pourtant, je dois bien avouer, cher Philippe, qu'après la désintégration de notre regrettée Bande à Bonnaud, qu'après le départ du Parrain vers d'autres cieux moins hostiles (je n'aurais jamais cru que je pourrais, un jour, parler ainsi d'Europe 1, la radio qui, avec Pierre Bellemare, Maryse et le BHV, a ruiné la paix de tous mes déjeuners entre 1978 et 1988), j'espérais bien que tu marquerais, d'une manière ou d'une autre, ton désaccord. Ta hargne. Ta résistance. Juste dire que tu n'étais pas d'accord. Mais non. En même temps je te comprends : à quoi bon se tirer une balle dans le pied et perdre la dernière émission qui fait du bien ? Mais quand même.
Et puis, parce qu'il faut bien toucher au fond, parlons-en, de l'émission qui fait du bien. Une troisième saison, n'est-ce pas une de trop ? Rappelle-toi : Lost, Desperate Housewives, 24, les plus brillants scénaristes se sont tous ramassés sur la troisième saison. Certes, Six Feet Under est là pour nous donner l'espoir, mais dans ce cas, il aurait fallu que tu annonces, et dès la première saison, qu'il n'y en aurait jamais plus de XXX - à la J.K. Rowling. Mais non, tu n'as rien fait de cela, et comme gardienne de ton temple, je me sens un peu obligée de te faire part de mes doutes intimes : parviendras-tu à nous combler un an de plus ? Trop de ©ollinades ne tuent-elles pas les ©ollinades ? Et tout simplement, quels sujets te reste-t-il ? Sois lucide : tu as fini par traiter les sports de combat et les gros camions, à quoi devons-nous nous attendre ? Tu es DDE ? Tu es pomme golden ? Tu es vente par correspondance ?
Alors, afin de t'éviter de tomber dans ces pièges, ou dans ceux, plus grossiers encore que te tend l'actualité, et, faut-il le dire, notre désolant président (tu es chômeur en fin de droits, tu es sans-papiers, tu es paquet fiscal, tu es first lady, tu es dictateur libyen, tu es peine de mort, etc.), voici une liste, non exhaustive, de sujets que j'aimerais entendre, et qui ne demande qu'à être complétée en commentaires :
  • Tu as fait Paris, Londres, New-York, Bruxelles, Marseille, à quand la suite ? M'est avis que Lyon, l'Alsace ou Toulouse ont plus de potentiel que Valenciennes ou Le Creusot. A voir. Attention aux échauffements trop rapides : Saint-Etienne est une fausse bonne idée. Tu tiendrais à peine une minute sur l'ange vert et sur la manufacture d'armes.
  • Dans la série sentiments, il me semble que tu es plaisir s'impose, d'autant que, tu le sais, je t'ai prémâché le travail.
  • Après les sentiments, les couleurs : j'adorerais une émission tu es rose, ou, plus facile, tu es bleu - tu connais Pastoureau, tu as lu son livre sur les ours, lis-donc son beau traité des couleurs.
  • Mais surtout, cher Philippe, il est un thème que tu ne peux pas ne pas traiter cette année, et qui justifie à lui seul que tu tentes le coup de cette troisième saison : tu es amoureux.

A toi pour toujours,


Valentine



Illustration : Détail des stalles du choeur de la cathédrale de Saint-Jean-de-Maurienne

03 septembre 2007

Victory


Cher Philippe,


Ce matin, il pleut et NS est toujours président, certes. Mais d'autres nouvelles réjouissent mon coeur : d'abord, tu as annoncé hier sur les ondes que tu reviendrais dès dimanche prochain, et ça, cela suffit à mon bonheur, tu l'imagines bien - mais j'en reparlerai plus tard. Ensuite, Nancy est premier du championnat, et ça, c'est peut-être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup. Enfin, enfin, depuis ce matin, quand on tape "Philippe Collin" sur Google, ces quelques modestes pages qui te sont consacrées sortent en premier - eh oui, premier sur la première page. Ce qui ne laisse d'ailleurs pas de m'étonner quant aux techniques googlesques de référencement : quand je t'écris tous les jours et que j'ai beaucoup de lecteurs, je suis rétrogradée en page 4, mais quand je laisse deux messages en un mois, et que tout le monde déserte mes billets pour aller se faire bronzer sur la plage, je repasse au top. Curieux. Sans doute se sont-ils aussi beaucoup ennuyés, chez Google, cet été.

A toi pour toujours,

Valentine

01 septembre 2007

Censure

Cher Philippe,

Je reviens doucement à la vie quotidienne, en attendant ton grand retour - en espérant, surtout, qu'il ait bien lieu, les arcanes de France Inter restant désespérément muettes sur le sujet malgré mes incantations incessantes -, et avant de revenir plus longuement sur ces pages, je voulais juste de donner cette information de première importance : un mien ami, de voyage en Chine, m'a écrit pour me dire que de là haut, ce blog est inaccessible. Censuré, donc : tu imagines, pour les autorités chinoises, le trublion que tu es représente un vrai danger, à moins que ce ne soit l'amoureuse que je suis qui les effraye.
Que j'aime l'idée d'un amour subversif.

A toi pour toujours,

Valentine