26 novembre 2006

A moi, avec moi et en moi

Cher Philippe,

Requinquée par cette dive bouteille dont je t'ai parlé tantôt, j'ai retrouvé le chemin du direct, et c'est avec un plaisir non dissimulé que je t'ai écouté ce matin. Et sur un thème, bien sûr, où tu ne pouvais être que brillant.

Et Dieu sait si tu le fus.

Merci, donc, pour ces minutes de rire gagnées sur une matinée plutôt rongée par la grisaille, merci pour ces extraits que je ne connaissais pas et qui m'ont donné très envie de voir OSS 117, et puis merci d'être là : c'est vrai, quand j'y pense, je n'ai qu'à allumer ma radio à une heure précise, et je sais que tu seras là. Quelle que soit la soirée que tu auras passée la veille - entre nous soit dit, d'ailleurs, je préférerais que tes soirées soient un peu mornes, pour que le contraste te captive à jamais quand, enfin, nous nous rencontrerons. Enfin en attendant, tu es là, et c'est bien. Il y a peu de choses dans la vie dont on peut être aussi sûr que de ta voix dans mes oreilles le dimanche matin, ça n'est pas rien.
Et ce qui serait bien, en fait, ce serait que tu y sois aussi aux autres heures, les autres jours, tout le temps, en somme. Comme ça il y aurait toujours une possibilité de bonheur au bout du tuner. Mais, comme je ne te souhaite pas non plus de t'épuiser au travail, je comprends bien que ce n'est pas humainement possible. Et même si tu as une tendance certaine à la surhumanité, je préfère te dispenser de cette tâche radiophonique, et te proposer en échange de m'épouser. Parce que, avouons-le, je me fous bien du plaisir que tu apportes à d'autres (et pour être honnête, quand j'y pense, il me rendrait plutôt jalouse de toutes ces gourdasses qui rient peut-être de tes farces en même temps que moi...), et la seule chose qui me compte, c'est que tu me fasses plaisir, à moi. Je sais, c'est égoïste, mais quoi? Je n'ai jamais prétendu être Mère Teresa non plus.
Ainsi voilà une raison de plus pour que tu sois à moi, avec moi et en moi.

A toi pour toujours,

Valentine

PS: je sais qu'il est plus politiquement correct de préférer Sean Connery à tous ses avatars, mais voilà, moi je kiffe Pierce Brosnan. Et grave, encore. Alors autant te faire une raison : le poster de James au mur de la chambre des nains, ce sera avec Pierce. C'est arbitraire, mais en échange, tu auras d'autres prérogatives : tiens, par exemple, je m'engage à soutenir la même équipe que toi. Je veux dire, à part l'équipe de France, ça va de soi. Pour l'instant je soutiens l'OM et l'ASNL, rien ne m'empêche de rajouter un troisième club à ce qui constituera alors une bien curieuse triade. Et je t'aime tant que je pourrais même, si tu insistes, renoncer à l'un de ces deux clubs. Tu vois, moi aussi je peux faire des concessions - c'est important dans un couple.

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