18 juillet 2007

100

Cher Philippe,

8 mois, cent billets, 4630 visiteurs, 9600 pages vues, depuis le monde entier : imagine qu'on sait mon amour pour toi jusqu'en Malaisie, en Nouvelle Zélande et au Burkina Faso.
Une enluminure représentant Tristan buvant le philtre d'amour que la belle Yseult vient de lui tendre s'imposait donc pour célébrer ces cent premiers billets, et saluer ceux qui suivront, où je tenterai, avec encore plus d'ardeur, de te prendre à mes rets.


Cent

C'est l'âge auquel notre amour ne s'éteindra pas, parce qu'il est éternel et ne finira jamais.
C'est l'âge auquel je voudrais mourir, et pourtant l'idée que cela ne soit que dans 67 ans me remplit d'effroi : c'est bien court, seulement deux vies comme la mienne à vivre encore.
C'est le nombre de fois où je serais bien inspirée de tourner ma langue dans ma bouche avant de l'ouvrir, et notamment en ces pages.
C'est à peu de choses près le coefficient multiplicateur qui existe entre mon salaire et celui de Pascal Nègre.
C'est, sur une échelle de 1 à 100, le degré de désespoir qui m'accable devant ton silence.

Sang

D'encre, quand j'imagine que je pourrais ne pas te retrouver sur les ondes à la rentrée.
Mauvais, quand je pense que dans quelques mois, je quitterai définitivement l'âge d'Alexandre, et que je serai loin d'avoir entrepris, et encore moins achevé, ce qui me tenait à coeur.
Bleu, quand j'ai eu le mauvais goût de vouloir épouser un noble très fin de race - rassure-toi, c'était avant de t'aimer.
Mêlé, comme Hermione, Snape et Tom Riddle.
Froid, dont je n'ai pas manqué lors de mes dernières négociations avec mon banquier.
Un coup m'en prend, quand je songe à la bêtise crasse des dirigeants de France Inter.
J'en sue, ainsi que d'eau, pour me retenir d'expliquer à mon odieuse chef tout le mal que je pense d'elle.
Chaud, quand je pense à toi le soir à la brune.

Sens

Comme le plaisir du même nom, dont tu es à mes yeux l'incarnation.
Comme les cinq que j'aimerais que tu flattes, même si jusqu'à présent, tu n'en émoustilles qu'un seul.
Dessus dessous, l'état dans lequel je suis quand je t'écoute.
Pratique, celui dont je manque parfois cruellement.
Commun, celui que je déteste, surtout quand on se réfugie derrière lui.
Interdit, celui que j'aimerais transgresser avec toi.

Sans

Sans toi, la vie ne serait rien;
Sans vergogne, la vie serait ennuyeuse;
Sans hésitation, le oui que je te dirai;
Sans mentir, le plaisir de savoir que l'on me lit;
Sans Sexcie, Val, Sandra, Jenny, Kalliope, Elsa, Antonin, Maxime, Philippe, Gaët, Harrybobach, Olaxius, Alexandrine, Ink, Bert, Sister Dew, Willow, Karine B, Eric, Colimar, et tous les autres qui me font l'honneur de revenir me lire, ce blog n'aurait pas d'intérêt.

A toi pour toujours,

Valentine

10 commentaires:

Anonyme a dit…

je vais vous dire,l'autre jour j'ai écrit à votre amoureux pour l'avertir de l'existence de ce blog. je pense que j'étais la 2397ème (au moins) mais tant pis. chaque voix compte... bien entendu, là il est en vacances et à mon avis, il n'a pas consulté les mails de l'émission... allons donc, je vous fiche mon billet qu'il se manifeste à la rentrée. au plaisir de vous lire valentine.

Anonyme a dit…

Chère Valentine,
vous avez raison de persévérer, et je ferai de meme en vous indiquant que David Lafore sera en concert au Pont de Sully le 28 juillet... si votre amoureux est joueur, il y sera aussi.
A vous de voir donc.
Bien à vous et je me réjouis de vous lire encore.
Bel été à vous.

Anonyme a dit…

Allez, bien que ce ne soit pas très bien vu sous l'Empire nicolesque, je pars joyeusement en vacances avec mes enfants, mon amoureux (mais non, ne paniquez pas Valentine, pas Philippe, le vrai...le père de mes enfants, enfin, je veux dire Philippe n'est pas le père de mes enfants...zut je m'embrouille, mais vous m'aurez comprise).
Bref je pars en vacances avec un plaisir non dissimulé.
Demain soir,promis, je boirai un verre de Bourgogne à votre santé, à celle de Philou (eh oui l'imaginer rien qu'une seconde père de mes enfants me l'a rendu très intime), de votre amour intense et...à celle de Frédéric Bonnaud aussi.
Bon, je serai obligée de boire plusieurs verres de bon Bourgogne, c'est dur, mais je m'y astreindrai avec la plus grande abnégation, je m'y engage, ce soir devant vous.

Bien à vous, et surtout, ne lâchez rien...

Marine a dit…

Chère Valentine, j'ai découvert ton blog et je le trouve trop bien parce que tu dit vraioment les chose et surtout tes sentiment se qui est rare. PErsonellement au début j'hésitai un peu a faire un blog moi aussi mais quant je voit des gens comme toi je pense que j'ai raison de le faire car il n'ya pas de raison de caché ses sentiment quand ils sont vrai. Alors j'éspère bien que ton amoureux va t'entendre et... que moi aussi j'en trouverais un !!!!!
A bientot !! Marine

Anonyme a dit…

Chère Valentine,

Quand on ouvre son coeur, quand on donne son coeur (sans être un coeur d'artichaut) et ses coups de coeur, il est naturel que ceux qui lisent ces effusions du coeur, en aient le coeur serré, le coeur fendu et vous tendent la main (avec leur coeur dessus). Merci pour ces 100 premiers messages, en attendant les 100 suivants que vous écrirez et que nous lirons (presque) en choeur (jusqu'à les apprendre par coeur...).

Anonyme a dit…

Chère Valentine,
avec de si charmants moyens, vous arrivez à vos fins, forcément. Toujours un plaisir de lire votre blog et de vous accuillir sur le mien (même si, ces temps-ci, FV en prend un rien pour son grade, ne vous en formalisez pas). Sinon, les dernières semaines ont été agitées, je vous raconterai.
Bien à vous,
Bel été (parisien?),
JSA

Anonyme a dit…

Très jolie note...... avec toujours cette même pointe de sincérité, d'humour, de dérision et d'imagination !

Toutes mes félicitations
pour ces 100 étonnantes, souriantes et parfois émouvantes premières notes où l'amour, l'humour, la culture et la langue virevoltent toujours avec délice ...... !

Valentine a dit…

Sandra, merci beaucoup, et je croise les doigts pour que vous soyez entendue...
Elsa, je ne sais pas si mon amoureux sera au pont de Sully le 28, mais ce qui est sûr, c'est qu'à la même heure, je serai coincée dans des embouteillages qui devraient me conduire vers des contrées riantes, mais pas forcément plus ensoleillées. Dommage, ça m'aurait bien plu.
Colimar, la simple idée que quelqu'un que je ne connais pas puisse boire du bourgogne à ma santé me réjouit d'avance : un signe de bon goût. Alors bonnes vacances et à bientôt sur ces pages.
Marine...eh bien Marine, vogue bien. RV sur ton blog.
Kalliope, enfermée dans ta tour de métal et de bois, je penserai à toi cet été, et un jour, peut-être même sur ces pages, je te raconterai comment on s'en sort, de la tour. Et j'en profiterai pour te dire que moi aussi, je faisais partie de celles qui avaient les carreaux du bord de la piscine incrustés dans le dos, après les cours de CB.
Jenny, l'été parisien est bientôt fini pour moi, mais on pourrait peut-être soulever nos cent kilos la semaine prochaine...
Merci à tous, et très bel été

Valentine

Marine a dit…

Merci Valentine, je vait faire un blog "Je suis amoureuse de Philippe Delerm", je pense !!!!!

Anonyme a dit…

Chère Valentine,
égalité désormais: vous n'avez pas aimé le Joy Sorman, je n'aime toujours pas Fred Vargas.
Pour le post 100, je pense en effet que nous devrions soulever autant de kilos.
Sinon, pardonnez à cette pauvre Marine, ne soyez en tout cas pas trop sévère, je crois qu'elle a bien moins de chair que vous...
JSA (+ 5 kilos, elle)