11 mai 2007

Bout de l'an


Cher Philippe,

Le bout de l'an, avant, c'était le moment où, après un an de deuil, on pouvait enfin quitter les habits sombres et revenir à la vraie vie - celle où l'on peut sourire, rire, aimer, sans être la cible des défenseurs de la morale des autres.
Alors, comme depuis dimanche dernier le deuil risque de durer cinq ans, autant décider de le rompre dès aujourd'hui, histoire de ne pas ajouter la morosité à la désespérance.
Dont acte : dire et dire encore la passion qui m'anime, n'est-ce pas la meilleure forme de résistance au carcan de plomb qui nous menace? Pour ma part, j'en suis intimement convaincue.

A toi pour toujours,

Valentine

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Chère Valentine,

ne pensez-vous pas qu'il faille déployer TOUTES nos capacités de résistance contre le petit énervé qui, de façon endogène, nous le savons, est FOU ?

Bien à vous,

P'ffhhhhhh...