Cher Philippe,
Quel bonheur, ce matin, de te retrouver comme je t'aime ! La Panique au Mangin Palace du jour était un régal, à croire que les péchés t'inspirent... Mais n'est-ce pas le propre des grands péchés de donner les plus grands plaisirs ?
Certes, j'ai bien noté que tu as, une fois de plus, mis de côté la luxure, et lui as préféré l'avarice - alors même que je t'avouais tantôt qu'elle m'ennuyait -, mais enfin, j'en fus récompensée au-delà de mes espérances, car tu ne fus pas avare de ©
Sans doute la perspective de fêter bientôt la centième vivifia-t-elle ta nature prodigue.
Peut-être aussi que te savoir aimé après tant de temps, malgré les silences et les trahisons, te ragaillardit après quelques semaines de mollesse ?
Je sais, je ne devrais pas dire cela, mais que veux-tu, j'ai parfois regretté la parcimonie avec laquelle tu nous dispensas ces derniers temps les perles de ton esprit piquant. Elles me manquaient, tes saillies, dont tu n'étais pourtant pas avare au temps de l'innamoramento. Car c'est bien ta prodigalité qui m'a séduite, Philippe; tes manières généreuses, la largesse avec laquelle tu t'offrais à moi sur les ondes, me faisaient espérer un amant qui se dépenserait sans compter. Tu comblais chacun de mes sens avec une libéralité et une munificence qui me ravissaient.
Aussi continuais-je d'espérer, aux temps où ta verve se tarissait, que l'abondance rejaillirait bientôt. J'avais raison, mon bel amant, de miser sur le retour de la fortune : l'émission de ce matin démontra que tu n'avais pas perdu la main, et que ta langue savait toujours glisser avec talent au creux de nos oreilles.
Philippe, je brûle de recevoir encore et encore tes richesses. Les miennes, je les déposerai toutes à tes pieds, et je te promets que ma muse, pour toi, ne sera jamais avare.
À toi pour toujours,
Valentine
Certes, j'ai bien noté que tu as, une fois de plus, mis de côté la luxure, et lui as préféré l'avarice - alors même que je t'avouais tantôt qu'elle m'ennuyait -, mais enfin, j'en fus récompensée au-delà de mes espérances, car tu ne fus pas avare de ©
Sans doute la perspective de fêter bientôt la centième vivifia-t-elle ta nature prodigue.
Peut-être aussi que te savoir aimé après tant de temps, malgré les silences et les trahisons, te ragaillardit après quelques semaines de mollesse ?
Je sais, je ne devrais pas dire cela, mais que veux-tu, j'ai parfois regretté la parcimonie avec laquelle tu nous dispensas ces derniers temps les perles de ton esprit piquant. Elles me manquaient, tes saillies, dont tu n'étais pourtant pas avare au temps de l'innamoramento. Car c'est bien ta prodigalité qui m'a séduite, Philippe; tes manières généreuses, la largesse avec laquelle tu t'offrais à moi sur les ondes, me faisaient espérer un amant qui se dépenserait sans compter. Tu comblais chacun de mes sens avec une libéralité et une munificence qui me ravissaient.
Aussi continuais-je d'espérer, aux temps où ta verve se tarissait, que l'abondance rejaillirait bientôt. J'avais raison, mon bel amant, de miser sur le retour de la fortune : l'émission de ce matin démontra que tu n'avais pas perdu la main, et que ta langue savait toujours glisser avec talent au creux de nos oreilles.
À toi pour toujours,
Valentine
Jacques Callot, "L'avarice" et "La luxure", Les Sept péchés capitaux, Musée des Beaux-Arts, Nancy, s.d.
Java, "Pépètes", Hawaï, 2000.
Java, "Pépètes", Hawaï, 2000.
6 commentaires:
Monique et Jean-Claude st passés sur plusieurs sites...
http://mrnico.blogspot.com/2007/04/panique-au-mangin-palace.html
Merci Elsa d'être venue jusqu'à nous!
Val, faut-il vraiment que tu remues ainsi la hallebarde dans la plaie ? Que Monique et Jean-Claude se manifestent sur tous les blogs qui évoquent, de près ou de loin (allant même jusqu'à remonter sur des pages qui datent du mois d'avril!), la Panique au Mangin Palace, est une belle idée.
Mais cela n'en rend leur absence sur ces pages que plus cruelle encore...
Pffff....
Philippe, si ce n'est pas une déclaration d'intention, ça...
Remarque, c'est au moins une déclaration.
Chère Valentine,
Philippe est vache, ne nous leurrons pas.
Mais avez-vous écrit au Père Noël? Il distribue des anciens mannequins depuis peu, peut-être qu'en lui demandant gentiment il pourrait trouver comment vous combler?
[j'espère que X. Mauduit appréciera cette dernière saillie à sa juste mesure]
Bonsoir Elsa,
(Est-ce vous, la fille de Monique et Jean-Claude ?)
Ménagez vos effets de langage, voyons, vous allez encore torturer notre pauvre Valentine...
Ce n'est pas à Xavier Mauduit d'apprécier des saillies tandis que Valentine attend encore et toujours celles de Philippe...
[Schglinkkkk]
Cher M. Kaplan,
comme je l'ai écrit dans un autre commentaire, s'il y a, au moins, deux Valentine, il y a également deux Elsa: celle de Gros-Boule-les-Bains et celle de Paris-Lutèce.
Mon propos n'était pas de malmener notre tendre amie, bien au contraire.
Quant aux saillies, je trouve votre répartie délicieuse...
Trop longtemps que je veux répondre à Elsa sans trouver ni le temps, ni le ton.
Merci Monsieur Kaplan d'avoir été aussi réactif et incisif.
Comment cela se fait-il qu'il n'y ait pas plus de réactions que ça, aux messages laissés par Elsa ? L’intonation ns vous est-elle pas familière et la connaissance de notre émission n’est-elle pas, disons..., parfaite ?!
Un mannequin pour Noël ?! "petit impertinent!"
Comme je m’en plains si svt un peu trop "Sarkostiqu’ment vôtre" à mon goût.
Confirmation qu'Elsa vient bien de Gros-Boule-les-Bains : ce matin pas en direct : « tu es 105.4 à Gros-Boules-les-Bains. »
Bon, je dois avouer qu’après le remue-ménage de ces derniers jours, je m’attendais à la dernière Panique remettant tout le monde à sa place, dénonçant sans équivoque le départ forcé de FB et l’introduction des pub sur notre onde si chère. Ms finalement il y eut comme un pas pas franchi, quelque chose qui brouille effectivement l’écoute. Phil, si Elsa veut bien transmettre, tu es resté au dessus. 1/4 d’heure de jeux d’mots avec les noms d’émissions, tu sais… même nous on aurait pu le faire ! Ct trop facile et pourtant tu sais ce qui ns plaît ! ton engagement, ton impertinence, ta manière d’aller au fd des choses… hum !
Bon voilà, ct le point de vue de Val pour Valérie.
Allez, passez de bonnes fêtes qd même,
un peu de vacances ça ne fera de mal à personne…
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