Cher Philippe,
Ce ne sont peut-être pas encore des larmes de sang que je verse sur nous, mais mon coeur est bien lourd de ne t'entendre point, et plus encore, de disparaître chaque jour un peu plus de la visibilité du monde...
En sourdine, en sourdine....
Ce ne sont peut-être pas encore des larmes de sang que je verse sur nous, mais mon coeur est bien lourd de ne t'entendre point, et plus encore, de disparaître chaque jour un peu plus de la visibilité du monde...
En sourdine, en sourdine....
Calmes dans le demi-jour
Que les branches hautes font,
Pénétrons bien notre amour
De ce silence profond.
Fondons nos âmes, nos coeurs
Et nos sens extasiés,
Parmi les vagues langueurs
Des pins et des arbousiers.
Ferme les yeux à demi,
Croise tes bras sur ton sein,
Et de ton coeur endormi
Chasse à jamais tout dessein.
Laissons-nous persuader
Au souffle berceur et doux
Qui vient à tes pieds rider
Les ondes de gazon roux.
Et quand, solennel, le soir
Des chênes noirs tombera,
Voix de notre désespoir,
Le rossignol chantera.
Que les branches hautes font,
Pénétrons bien notre amour
De ce silence profond.
Fondons nos âmes, nos coeurs
Et nos sens extasiés,
Parmi les vagues langueurs
Des pins et des arbousiers.
Ferme les yeux à demi,
Croise tes bras sur ton sein,
Et de ton coeur endormi
Chasse à jamais tout dessein.
Laissons-nous persuader
Au souffle berceur et doux
Qui vient à tes pieds rider
Les ondes de gazon roux.
Et quand, solennel, le soir
Des chênes noirs tombera,
Voix de notre désespoir,
Le rossignol chantera.
Tout de même moins excitant que la bonne tempête du même Verlaine - si tu ne me crois pas, va donc voir là :
GreenMoi aussi, cher Philippe, j'aimerais que ma fatigue, à tes pieds reposée, rêve des chers instants qui la délasseront.
A toi pour toujours,
Valentine
A toi pour toujours,
Valentine
PS : ces larmes fantastiques, je les ai trouvées là :
larmes de pierre
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