07 janvier 2007

Panique au Mangin Palace

Cher Philippe,


Comme je te le déclarais dans mon dernier billet, j'aurais aimé te fiche mon billet en devinant le thème de la Panique avant sa diffusion. Hélas, mon billet n'était pas gagnant : si, à l'approche des soldes, j'avais bien pensé aux Grands Magasins, mon imagination avait jeté un voile pudique sur l'état misérable de mon porte-monnaie en ces temps de disette. Bien joué.
Alors, comme à l'accoutumée, je t'ai écouté du fond de mon lit, et j'ai adoré ce nouveau délire total foutraque, d'autant plus que j'étais un peu frustrée des rediffusions de la semaine passée - bon, d'accord, tu as droit toi aussi à des congés, mais si tu pouvais faire en sorte que ça ne me prive pas trop, ça m'arrangerait.
Ce qui me conduit à une question qui me tarabuste un brin : quand on sera enfin unis par les liens sacrés du mariage, tu continueras la Panique, bien obligé. Or, il va y avoir comme une incompatibilité du dimanche matin parce que vois-tu, cher Philippe, moi le dimanche matin, j'aime bien rester au lit jusqu'à pas d'heure, ce qui n'est d'ailleurs pas sans rapport avec le fait que j'aime à me coucher aux petites aubes la veille. Mais toi, tu te lèves sans doute très tôt le dimanche. J'ai fait une rapide estimation, je dirais 7 heures : bon, déjà, il faut compter le temps du trajet jusqu'à la Maison de la Radio. Je ne sais pas encore où tu vis, mais deux ou trois certitudes m'animent, à savoir que tu es forcément dans un arrondissement où l'on vit, ce qui exclut d'emblée les arrondissements 1 à 8 et 15 à 17. Comme tu es sans doute rive droite - parce qu'à part quelques jeunes gens nostalgiques d'un temps désormais bien passé, qui vit rive gauche de nos jours? -, tu vis donc dans le 10, 11, 19 ou 20 (j'avoue, j'ai enlevé le 9 et le 12 parce que je ne les adore pas, mais je saurais me faire une raison le cas échéant...). Autant dire que tu vis à l'autre bout de Paris rapport à ton travail, et qu'il te faut une bonne heure pour t'y rendre en métro, surtout un dimanche, mais peut-être que depuis que tu te starifies, tu peux faire passer des notes de frais à FI, et que tu te payes le luxe d'aller travailler en taxi (pas très Pif Gadget tout ça!), ce qui ramène le temps à 30 minutes, surtout un dimanche. Dans le doute, je compte 1 heure, à laquelle j'ajoute une demi-heure de marge, pour être sûre, parce qu'il ne s'agirait pas que tu arrives en retard. Et puis si j'y pense deux secondes, tu n'arrives pas pour l'heure dite, mais bien avant, car tu as besoin de revoir tes fiches, de te rassurer en échangeant trois quatre vannes avec tes complices de toujours, de boire trois cafés et de fumer quatre clopes (ou d'engloutir quatre viennoiseries si jamais tu as arrêté de fumer). Ce qui nous fait : une heure de trajet, une demi heure de marge, une heure trente de préparation, donc tu dois partir au taf vers 8 heures. Si bien que tu devras te lever du lit conjugal vers 7h00, c'est bien ce que je disais. Et ça, ça risque de poser un vrai problème entre nous...



Mais pour cela aussi, je saurai être forte, et sacrifier Morphée sur l'autel de notre amour.


A toi pour toujours,

Valentine


1 commentaire:

Anonyme a dit…

bonjour,
Moi aussi je suis "amoureux" de philippe collin, des personnages de six feet under et du héros "du combat ordinaire"... mais je suis un homme et, de fait, philippe collin me sera à jamais inaccessible... enfin j'imagine...
Très joli blog !