13 janvier 2007

Tomorrow never knows

Cher Philippe,

Cela devait arriver.
J'entends déjà tes protestations, j'imagine ton trouble, je vois ta déception, mais c'est ainsi :

Demain, je n'écouterai pas ton émission
.

Oh, bien sûr, je la baladogistrerai, mais ce ne sera pas vraiment pareil. Je n'aurai pas ce petit frisson au moment où ta voix débarque dans mon oreille alors que je sors à peine des brumes du sommeil. Je ne me pelotonnerai pas sous ma couette en savourant la douceur de ce rendez-vous avec toi, rendez-vous fidèle et chaque semaine plus indispensable à mon coeur. Je ne rirai pas de tes bons mots, ni ne me réjouirai de les commenter plus tard ici même.
Non, vois-tu, demain, dès l'aube, à l'heure où Paris ne blanchira sans doute pas, je partirai. Mais pas à ta rencontre...
Alors j'espère, cher Philippe, que tu me pardonneras, et que tu comprendras que si je suis à toi pour toujours, je ne peux pourtant l'être à chaque instant...

A toi pour toujours,

Valentine

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